Le vocable est devenu incontournable dans les milieux de l’#éducation et de la #formation. Certains ne peuvent plus envisager leur métier sans la lumière de ces pratiques sans cesse renouvelées. D’autres crient à la supercherie de ces innovateurs autodéclarés qui ne feraient que reproduire, sous de beaux apparats (souvent numériques), et parfois sans le savoir, ce qui les aurait largement précédés dans d’autres temps ou d’autres lieux.

À l’échelle de l’histoire et des territoires, elles ont pris et prennent encore toutes les formes : en groupe ou particulière, autoritaire ou non, utilisant tel ou tel #outil. La liste est sans fin. À l’échelle d’une génération et d’un pays et pour toujours mieux correspondre aux politiques volubiles, les réformes s’enchainent, ajustent sur un point ou sur un autre et ainsi sans cesse demandent aux enseignants de s’adapter et de sortir de ce qui n’a pas encore eu le temps de s’établir. Certains aiment d’ailleurs tellement ça que, même sans injonction (parfois juste une légère incitation d’Expéritech, des Cardie (conseillers académiques recherche et développement en innovation et en expérimentation), etc.), ils s’en donnent à cœur joie.

En effet, si la constante évolution des pratiques pédagogiques (même cyclique) reste de l’innovation dans nos bouches parce que nouvelles dans un contexte donné, comment ne pas créer la confusion, lorsque dans d’autres champs d’exercices (la technique en tête de ligne), le même terme désigne l’apparition indubitable d’objets nouveaux autant pour ici et maintenant que pour hier et ailleurs ?

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