Quel enseignant n’a-t-il jamais été confronté au bruit d’un marteau-piqueur pendant son cours ? L’effet est en général le même : on s’agace et on peste, on cherche l’origine du parasite, on peut agir dessus (ou pas…).

Redéfinition de la classe

Avant la pandémie, pour beaucoup, une classe c’était avant tout un espace clos dans lequel étaient rassemblés selon des dispositions spatiales spécifiques l’enseignant et la totalité des enseignés, dans le même temps, tous concentrés (plus ou moins), avec une finalité commune.

Gérer les distracteurs

À partir du moment où les facteurs dus à la pandémie – y compris l’incertitude qui impacte l’organisation des différents temps scolaires – sont installés dans la durée, il faut les intégrer comme composante intrinsèque du nouveau contexte didactique.

A terme, et tant que la pandémie impose son scénario, la finalité est que l’impact des facteurs dus à la pandémie soit atténué, voire neutralisé. Mais pour que cela puisse se réaliser, il est indispensable qu’il y ait des ajustements pérennes dans le nouveau schéma des paramètres de base de «la classe».

Nouveaux réflexes

Organiser un cours post-Covid peut être bien plus chronophage et exigeant, bien plus inventif et créatif. Cela peut consister à solliciter systématiquement divers types de ressources dans la même séquence. Cela peut amener l’enseignant à une organisation temporelle différente, une séance de cours planifiée sur des périodes de temps relativement courtes et parfaitement structurées – un cours d’une heure divisé en trois ou quatre séquences par exemple, et dans lesquelles les apprenants sont systématiquement actifs, individuellement, par binômes, par groupes, sur la base d’activités spécifiquement conçues à cet effet.

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Repéré depuis https://theconversation.com/en-cours-la-pandemie-fait-voler-en-eclats-les-schemas-denseignement-traditionnels-155501

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