Les informaticiens ont inventé les hackathons, ces rassemblements créatifs au cours desquels ils produisent des logiciels inédits sur des durées très courtes en coordonnant un grand nombre de codeurs. Ils ont inspiré les game jams, les sprintbook et autres Edumix pour concevoir des jeux, des livres ou des méthodes pédagogiques.
Une organisation souple
L’organisation d’un hackathon passe par un choix de lieu et de date. Le lieu va avoir une incidence sur l’ambiance et les productions. La date favorisera la participation.
Un point de repère fort : le site internet
Un hackathon est accompagné par un site en ligne. Un tel site joue le rôle de point de repère avant, pendant et après l’événement. C’est un noeud vers lequel converge des informations. C’est aussi un point vers lequel se diriger en cas de doute.
Un lieu inspirant
Le lieu est un personnage à part entière de l’événement. Il dispose de ses propres vibrations, il est scénographie pour augmenter le climax de l’événement. Disposer d’un foyer central, d’espaces communs ou de niches dans lesquelles s’abriter, participe de l’accompagnement de temps calme ou de temps créatif.
Une capitalisation des idées
Un hackathon peut être une formidable émulation, un bouillonnement de créativité, mais sans capitalisation, les milliers d’idées exprimées peuvent passer comme des bulles de savon. Il est donc important de garder des traces. Un fil Twitter, un blog par défi rassemblant toutes les traces une vidéo des pitchs, des diaporamas de présentation mode pécha kucha, des photos des temps forts ou des moments conviviaux.
De la suite dans les idées
Parfois un hackathon permet l’émergence d’une idée mais pas toujours sa concrétisation. Disposer d’une idée ou d’un objectif extrêmement clair est insuffisant. Aussi revenir dans un deuxième temps voire un troisième pour finaliser le projet en mobilisant d’autres compétences techniques, d’autres ressources budgétaires peut s’avérer indispensable