Pour aborder la question des environnements d’apprentissage et de la qualité de la formation à l’occasion de ce lancement, les organisateurs ont retenu la formule du “” proposée par Jean Vanderspelden, consultant ITG “Apprenance – FOAD – Numérique – Territoires”.

Une nouvelle manière d’apprendre

Issu du milieu des hackers (pirates informatiques), un BarCamp repose sur le principe “Pas de spectateur, tous participants”, expose Jean Vanderspelden. Organisé “sous la forme d’ateliers participatifs courts, où le contenu est apporté et animé par les participants”, le BarCamp est ouvert et ne requiert rien d’autre qu’une envie : “Il suffit d’être curieux et intéressé pour venir partager, découvrir et échanger autour de pratiques, de témoignages ou de questions sur une problématique commune.”

Un modèle participatif

Lorsqu’on lui demande pourquoi il a proposé cette formule au réseau Epale, Jean Vanderspelden renvoie à sa posture professionnelle : “Je travaille sur l’, concept qui renvoie à la notion des nouveaux éco-systèmes d’, lesquels appellent à diversifier les situations.” Or, poursuit-il, “le BarCamp est une situation intéressante pour apprendre différemment, en ce que la parole est donnée aux participants”.

Mode d’emploi

Comment ça marche ? De façon on ne peut plus classique, feutre en main devant un tableau blanc, l’animateur consultant lance la séance par une présentation du principe du BarCamp, suivie d’un appel à volontaires pour l’animation des deux séries de quatre ateliers de trente-cinq minutes qui rythmeront l’événement. Après avoir inscrit le prénom des volontaires, l’animateur principal leur demande trois mots clés constitutifs de la problématique proposée. Cette étape passée, chaque volontaire dispose d’une minute pour donner envie aux autres participants de rejoindre leur atelier.

Des environnements d’apprentissage innovants

S’agissant des conclusions générales du BarCamp, Jean Vanderspelden souligne que l’exercice n’est assorti d’aucun compte rendu. Mais consent tout de même à synthétiser : “Les théories de l’apprentissage ont évolué pour reconnaître que ce qui est important est moins ce que dit le professeur, que la façon dont l’apprenant se mobilise s’il dispose d’un environnement favorable.”Lequel suppose de réunir deux conditions : “D’une part, des pédagogies ouvertes, d’autre part et de plus en plus, des ressources numériques pour favoriser les situations d’apprentissage et les interactions.” Soit un environnement innovant qui permet de faire le lien avec la notion de qualité en #formation : “Pour qu’une formation soit de qualité, il faut qu’elle innove ; l’innovation, c’est ce que les participants nous ont raconté dans les deux séries de quatre ateliers.” CQFD.

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