Depuis bientôt un an que je m’intéresse aux questions liées aux Actions de Formation en Situation de Travail (AFEST), j’ai pu lire des articles bien structurés mais aussi beaucoup de fake news sur le sujet.

Si certains sont légitimes pour parler de FEST puisque ils la pratiquent depuis plusieurs années, d’autres ont plutôt compris qu’elle pouvait leur ouvrir de nouveaux marchés dans le conseil et l’accompagnement des entreprises.

Mais ne peut s’improviser expert FEST qui veut !

L’AFEST est une vraie opportunité pour les organisations, grandes et petites. En effet elle permet de valoriser les différents types de formation réalisées au sein d’une entreprise, en les structurant et en les sécurisant juridiquement. De plus, le législateur permet d’inscrire certaines formations réalisées en situation professionnelle à l’état des lieux récapitulatifs du parcours professionnel du salarié, dont la prochaine échéance est prévue pour mars 2020.

C’est un préalable : l’AFEST ne s’improvise pas. Elle doit être anticipée et préparée en amont.

Pour cela, il faut d’abord vérifier si les décisionnaires ont identifié des enjeux au sein de leur entreprise (en matière de qualité, de sécurité, de recrutement, de pyramide des âges, …) et les retours attendus.

Le deuxième step consiste à vérifier l’écho que suscite la mise en place de FEST au sein de l’organisation (gouvernance, management, …) : si les retours sont nuls ou très mitigés il ne faut pas hésiter à s’interroger sur la mise en oeuvre d’une telle démarche.

Troisièmement : l’attitude des salariés à former et la présence de tuteurs, référents et/ou accompagnateurs AFEST au sein de l’entreprise.

Quand tous les clignotants sont au vert, l’entreprise est prête à finaliser son projet AFEST.

Il n’y a pas d’AFEST sans réflexivité

Les évaluations des acquis jalonnent et concluent l’AFEST.

Enfin on n’entendra plus dire qu’on formait sans le savoir.

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Repéré depuis https://www.linkedin.com/pulse/afest-vérités-et-infox-massimo-pistillo/

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