Les adhérents du Groupement des acteurs et responsables de #formation (Garf) se sont projetés dans la future réforme lors d’une matinée d’actualité organisée dans les locaux du groupe Engie à La Défense (92), vendredi 23 mars.

Levier du dialogue social

Crédité en euros et directement accessible par une application mobile, le CPF de la réforme s’affirme comme un droit individuel à la seule main du salarié. Avec le risque, pour l’entreprise, de “perdre” le CPF. Le Garf veut en faire un levier du dialogue social. ” La co-construction est un bon moyen de conforter la responsabilisation de l’individu dans son parcours de formation”, déclare Philippe Bernier du cabinet Caraxo. Le co-investissement pourrait se développer collectivement via des accords collectifs et individuellement via les entretiens professionnels. Certains groupes comme l’assureur AG2R La Mondiale, présent à cette matinée d’actualité, ont déjà mis en place des CPF accompagnés sur le temps de travail autour de formations certifiantes. ” La communication sur les dispositifs du CPF doit être renforcée, notamment auprès des non qualifiés”, ajoute Philippe Bernier. Ce modèle “gagnant-gagnant” implique de connaître et de savoir concilier les besoins de l’entreprise et les projets professionnels des collaborateurs. Pour le Garf, les responsables de formation “doivent donner du sens à la réforme”.

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