Un des réseaux sociaux le plus en croissance en termes d’interactions et d’abonnés n’est ni Facebook ou Twitter. Il s’agit plutôt de Snapchat, cette application particulière où les usagers s’envoient des images et vidéos qui disparaissent une fois qu’elles ont été consultées.

Depuis, le réseau a aussi créé des « story », c’est-à-dire des photos ou vidéos visibles pendant une période de 24 heures par tous les contacts. Une chose est sûre, il n’a jamais été si populaire. Début 2016, près de 7 milliards de clips étaient consultés chaque jour par les utilisateurs. Avril 2016 : 10 millards par jour.

La formule Snapchat

Qu’est-ce le réseau social et le microlearning ont eu commun? Tout d’abord, le format court oblige d’éviter les détails superflus. Quand les vidéos ne peuvent avoir que 10 secondes, les usagers doivent être succincts. Pareil pour le microlearning qui doit se concentrer sur une question pour chaque capsule. Prenons l’exemple de Duolingo qui sépare les apprentissages par thèmes. Un étudiant peut alors faire une petite séance sur un temps de verbe ou une catégorie de vocabulaire et il aura fait son #apprentissage de la journée durant son trajet jusqu’à l’école ou au travail.

Il s’agit d’un autre point de convergence : la mobilité fait le succès et de Snapchat et des applications microlearning les plus populaires. Tous peuvent y accéder au gré de leur envie durant les périodes de transport ou durant une pause au travail ou à l’école.

Snapchat, outil pédagogique?

La rétention sur Snapchat est ce qui fascine le plus les observateurs des réseaux sociaux. Il y a plus de contenu partagés sur le site que sur Instagram alors qu’il y a moins d’utilisateurs. Cela inspire d’ailleurs certaines entreprises comme Adidas qui a noté un intérêt plus fort sur ce réseau social que YouTube. Et cela s’explique facilement.

Quand le cœur leur dit, les utilisateurs de Snapchat peuvent créer et visionner du contenu aisément. Les outils pour y arriver sont simples et les résultats sont généralement au goût des usagers. D’autant plus qu’il s’agit de contenu visuel temporaire. Il y a donc toute une réflexion qui doit se faire pour les créateurs de microlearning. La création de contenu se doit d’être aussi simple afin que les petites capsules de contenu soient intéressantes à prendre pour les apprenants. De plus, Snapchat fonctionne aussi pour ses interactions faciles entre usagers. De telles communications devraient pouvoir se reproduire dans un contexte de microlearning.

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