Pourquoi la Silicon Valley est-elle la région la plus fertile du monde en matière d’innovation ? Alexandre de la Roche et Alex Sala, étudiants-entrepreneurs incubés au sein du Centre pour l’entrepreneuriat de Sciences po, reviennent sur leur voyage d’études américain, réalisé entre le 30 octobre et le 3 novembre 2017. Et se demandent si le modèle californien est réplicable en France.

STANFORD ET BERKELEY, AU CŒUR DE LA MATRICE

Si un enseignement devait ressortir des rencontres menées dans le cadre de cette learning expedition, c’est peut-être celui consistant à considérer les salariés non pas comme un simple ensemble d’individus, mais une communauté d’entrepreneurs prêts à relever sans cesse de nouveaux défis.On parle ici de “talents”. Et pour cause, les deux universités prestigieuses de Stanford et Berkeley irriguent la Silicon Valley en diplômés. Quand les uns sont recrutés à prix d’or par les grandes entreprises, d’autres se lancent dans l’aventure entrepreneuriale.

RICHESSE CULTURELLE… ET SONNANTE ET TRÉBUCHANTE

Mais le choc pluridisciplinaire n’est pas la seule source de diversité : il faut également compter sur le facteur culturel. En occupant les premières places des classements internationaux, Stanford et Berkeley attirent les meilleurs étudiants du monde. Un quart environ des étudiants y sont d’origine étrangère, un chiffre qui rejoint ceux des grandes écoles françaises.

INVESTISSEMENTS : LE GOÛT DU RISQUE

Hormis les talents, l’autre ingrédient moteur de la Silicon Valley que nous avons déjà évoqué est naturellement le capital. La présence massive d’investisseurs, doublée d’une approche de l’investissement moins rétive au risque, permet aux jeunes pousses de lever des sommes importantes rapidement.

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