Le contexte est celui d’une poursuite de la transformation sociétale dans laquelle nous sommes, associée aux différentes crises « climatiques », « sécuritaires », « démocratiques », « économiques », « sociales » et de « confiance ». Cette conjonction produit dans le même temps un effet de sidération, par lequel chacun se sent impuissant à agir, mais aussi, des fuites en avant, en particulier technologiques, et dans le même temps des micro-initiatives locales qui investissent dans plus de sens et de liens. Emile Durkheim utilise le mot « anomie » pour décrire une société dont les repères et les valeurs anciennes tardent à disparaître et dont les valeurs nouvelles peinent à se stabiliser. C’est dans cette lente recomposition que les organismes de formation se frayent leur chemin. Ils vont s’adapter de plusieurs façons :

  • En accélérant la dimension technologique IA, réalité virtuelle, perfectionnement des plateformes, des outils, de la traçabilité, de l’individualisation et en maîtrisant les contenus et les flux,
  • En s’engageant dans du sociétal et en jouant la carte de la multifonctionnalité des services, aide à la création d’entreprises, enrichissement des espaces comme lieux de vie ou se retrouver, ou créer, se restaurer et construire du sens ensemble (codesign)
  • En s’associant aux projets de communautés humaines avec des questions authentiques et en répondant à des problèmes concrets et des besoins explicites, en utilisant l’intelligence collective comme une fin et un moyen

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Repéré depuis http://4cristol.over-blog.com/2020/09/que-se-passe-t-il-pour-les-organismes-de-formation-en-2050.html

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