Pour faire évoluer leur enseignement, les établissements d’enseignement supérieur n’hésitent plus à s’appuyer sur les smartphones de leurs étudiants. Des start-up développent ainsi toute une gamme de contenus et de service, souligne le site d’informations spécialisé EdSurge.

Les téléphones portables des élèves ne sont pas qu’une nuisance pour les professeurs. Aux États-Unis, ils servent de plus en plus d’#outil pédagogique, avec des contenus de cours et des fonctionnalités à utiliser en classe ou à la maison. En témoigne le succès de TopHat ou de Nearpod, une start-up qui produit des cours et modules pour smartphones.

LE SMARTPHONE, POUR APPRENDRE N’IMPORTE OÙ

Dans les établissements d’enseignement, peu à peu, le mobile a pris le pas sur la tablette. Pour une raison simple : presque tous les élèves en sont déjà équipés. De plus, ils entretiennent avec cet outil un rapport plus affectif. Selon Guido Kovalsky, le téléphone portable serait très adapté pour augmenter l’interactivité en classe, générer de l’enthousiasme, et surtout, permettre aux élèves d’apprendre n’importe où, avec ou sans connexion Internet.

VERS LA RÉALITÉ VIRTUELLE

Récemment, Nearpod s’est lancé dans la 3D et la #réalité virtuelle, et compte profiter de sa levée de fonds pour approfondir ce domaine. Elle propose déjà quelques modules en réalité virtuelle, que l’on peut visionner en glissant son téléphone dans un casque dédié.

Les enseignants peuvent ainsi “emmener leurs élèves en voyage de classe”, selon la formulation de Nearpod, au Louvre ou au cœur des pyramides mayas. L’entreprise a aussi développé son propre casque low cost, qu’elle essaie de vendre aux établissements.

 

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