Premier objectif : mettre le salarié au centre du choix de sa formation et l’inviter à participer davantage à la transformation du monde
C’est l’objectif majeur. Ce qui veut dire réduire le nombre des acteurs qui interviennent : entre le manager, les RH, les syndicats, le marché de la formation, l’État, les OPCA, les circuits et institutions d’agrémentation
Deuxième objectif : valoriser le Compte Personnel de Formation (CPF) selon l’âge du salarié
Il faut là aussi un “big bang” et tourner le dos à un système de financement qui n’a jamais marché. Souvenons-nous du DIF ou du CPF actuel, dont la pauvre valorisation rend impossible toute idée de véritable formation sans y mettre de sa poche. Pourquoi ne pas imaginer un système plus simple qui mettrait à la disposition de chacun un droit de tirage personnel, étalé sur une période de 15 ans, et qui varierait en fonction de trois tranches d’âge ?
Troisième objectif : renoncer à toute forme d’agrément des organismes de formation
Cet objectif n’est pas le moindre. Car qu’entend-on dire : “Il est difficile de s’y retrouver dans cette offre pléthorique, comment choisir de façon avisée la meilleure formation pour évoluer professionnellement… ?” On laisse ainsi penser qu’un système d’agrément accordé ou non aux organismes de formation faciliterait pour chaque salarié la recherche d’une formation de qualité ; en oubliant un peu vite l’importance de toute l’aide à la réflexion en amont, abordée plus haut.
Yves Maire du Poset, Président de PILOTER MA CARRIERE
À défaut du “big bang” de Muriel Pénicaud reporté sine die, voici le mien en trois points : mettre le salarié au centre du choix de sa #formation en lui donnant des moyens d’être acteur du changement, valoriser le CPF (Compte Personnel de Formation) en fonction de son âge et renoncer définitivement à tout agrément des organismes de formation.
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