Des statistiques parues cette semaine soulignent l’écart entre le discours et la réalité en matière d’apprentissage tout au long de la vie. Explications de la directrice du secrétariat romand pour la Fédération suisse pour la formation continue

Apprendre se fait tout au long de la vie, entend-on souvent. La formation continue n’est plus un luxe, mais une nécessité, s’accorde-t-on aussi à dire. Pourtant, les chiffres racontent une histoire un peu différente: Pour 29% de la population résidente permanente en Suisse âgée de 25 à 64 ans, la dernière formation continue remonte à au moins cinq. Et parmi elle, 44% ont déclaré qu’elle n’en avait tout simplement pas besoin.

C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par l’Office fédéral de la statistique (OFS) en 2021. Par formation continue, précise l’OFS, on entend ici la formation institutionnalisée et organisée par un établissement de formation en dehors du système d’éducation formel. Il peut s’agir de cours, de conférences, de séminaires, de leçons privées ou de formations sur lieu de travail. En font également partie les cours préparatoires aux examens professionnels fédéraux et supérieurs ainsi que les formations continues des hautes écoles (MAS, DAS, CAS).

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