La réforme de la formation professionnelle, avec le compte personnel de formation (CPF), mais également avec la période de professionnalisation, développe l’accès à des formations sanctionnées par des certifications ou des habilitations, termes polysémiques qui méritent une clarification.

Les trois types de certification enregistrés au RNCP sont :

  • les diplômes d’État, pouvant être délivrés par huit Ministères et enregistrés de droit au RNCP (exemples : Bac Pro, diplômes des Universités) ;
  • les certificats de qualification professionnelle (CQP), délivrés par les branches professionnelles, en leur nom, et enregistrés au RNCP sur demande. Ils ont la particularité de n’être « monnayables » que dans la branche qui les a créés ;
  • les certifications « cas général », catégorie regroupant des certifications émanant de Ministères, d’organismes de formation privés ou publics, etc. et enregistrées sur demande au RNCP (exemple, le Cnam).
 Les certifications de « l’inventaire des certifications et des habilitations » regroupent des attestations de la maîtrise de compétences professionnelles, nécessaires à l’exercice d’une partie de métier, d’activité ou de fonction (exemple : compétences nécessaires à la fonction tutorale). Les compétences visées doivent avoir une valeur sur le marché du travail français. Les certifications débouchent sur des finalités d’apprentissage qui se déclinent, pour l’essentiel, en termes de compétences professionnelles qui sont évaluées.

La réforme nécessite de penser la formation avec un objectif de certification. C’est-à-dire d’apporter la preuve d’acquisition de savoirs et de sa mise en oeuvre pour l’apprenant… Mais également procéder à un travail administratif et d’ingénierie pédagogique conséquent pour pouvoir les délivrer.

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