40 % des accords de branche signés après la réforme ne prévoient pas de dispositions financières. Seuls 8 % font un lien avec la GPEC et aucun avec la RSE, constate une étude Fidal.

Le CPF en tête

Le CPF, présent dans 92 accords sur les 112 étudiés, arrive en tête des dispositifs de #formation les plus traités. « Ce n’est pas une surprise puisque c’est la mesure phare de la loi du 5 mars 2014 », commentent les auteurs*. Viennent ensuite les contrat et période de professionnalisation (74), l’entretien professionnel (68), le #tutorat (62)…

Seulement 8 % des accords font un lien avec la GPEC et aucun avec la RSE

Une grande majorité des accords de branche ne traitent que des thèmes issus de la formation professionnelle : CPF, entretien professionnel, financement… « Ce score peu flatteur s’explique probablement par le fait que GPEC et RSE sont des thématiques qui s’expriment de manière plus pertinente au niveau de l’entreprise qu’à celui de la branche », avance Cyril Parlant.

Dispositifs remarquables

Au-delà de ces constats, l’étude tente d’identifier dans chaque accord des « dispositifs remarquables », définis comme apportant une précision quantitative ou qualitative supplémentaire au simple recopiage de la loi.

Chute de la collecte plan des Opca

L’analyse du cabinet Fidal, constatant que 40 % des accords de branche ne prévoient pas de contributions conventionnelles, éclaire notre dernière enquête sur la collecte des Opca (Entreprise & Carrières n° 1308 du 25 octobre 2016), démontrant que le financement plan de formation s’est effondré.

Repéré depuis Réforme de la formation – Le très modeste bilan des accords de branche en formation – Entreprise & Carrières – WK-RH, actualités sociales et des ressources humaines

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