Une fois l’idée de lancer un programme de reverse mentoring validée, l’enthousiasme peut vous faire faire de grandes choses… Mais peut aussi vous faire négliger des éléments clefs qui pourraient déstabiliser votre projet. Si le reverse mentoring apporte une foule d’opportunités, il ne faut pas oublier que comme toute nouveauté mise en place de l’entreprise, il comporte des risques – et nous vous donnons quelques pistes pour les anticiper !
Les experts doivent devenir des pédagogues
Un expert n’est pas un pédagogue, loin de là. Un expert maîtrise son sujet, le manipule au quotidien, le pratique pour faire avancer les projets de votre organisation – et échange le plus souvent avec d’autres experts, ou en tout cas des professionnels du même métier. Un pédagogue est dans la transmission, il explique les sujets à un novice, accompagne la montée en compétences, s’assure de la bonne compréhension des choses.
Le contenu doit être préparé – et surtout bordé !
Vous pourriez être tenté de vous lancer dans un programme de reverse mentoring en fixant des objectifs flous (« comprendre les réseaux sociaux ») ou simplement des intitulés de séances (« Facebook »). Pourtant, il faut aller plus loin et créer du contenu spécialement créé pour le programme, avec un déroulé, des exercices et des objectifs clairs. Cela vous permettra de guider les mentors dans ce qu’ils doivent transmettre, d’aider les mentorés à mesurer leur progression et de mieux évaluer l’avancement global du programme. Un contenu précis permettra aussi d’éviter que les mentorés, par mauvaise compréhension des enjeux, fassent appel aux mentors pour toute situation liée à l’informatique, des fichiers mal enregistrés aux problèmes d’imprimante !