La « Classe virtuelle » est la traduction littérale quelque peu réductrice de « virtual classroom ». Après ses premiers succès, mais souvent isolés, elle a tout pour devenir la grande vedette des dispositifs blended qui fonctionnent. Engagement, motivation, accompagnement, humanisation, dynamique sociale, la classe virtuelle ne manque pas d’atouts. Petit tour d’horizon pour ne pas passer à côté de cette modalité incontournable.


Les atouts de la classe virtuelle

La classe virtuelle est parfois confondue avec les webconférences. Or, c’est bien plus que cela.

Elle permet :

  • de relier réellement les participants avec le dispositif, les organisateurs et les tuteurs
  • de renforcer la communauté d’apprentissage, le sentiment d’appartenance et de sentir la force du groupe
  • de rythmer le dispositif par des rendez-vous réguliers de transition et d’articulation
  • de permettre à tous de s’exprimer et de questionner

au travers de nombreuses activités :

  • le tableau blanc partagé
  • le partage d’écran ou d’application
  • les quiz ou sondages en temps réel
  • la prise de parole
  • le partage de webcam
  • le chat et les questions/réponses
  • le travail en sous-groupes

Elle possède également un avantage unique : son utilisation synchrone ou asynchrone. En effet, si elle est enregistrée, la classe virtuelle garde une grande partie de ses qualités même quand on la visionne après-coup en « replay ».


Les usages de la classe virtuelle

Bien plus riche qu’une simple diffusion live d’une conférence, la classe virtuelle permet de réaliser de nombreuses activités :

  • exposé magistral
  • démonstration
  • découverte, exploration
  • étude de cas
  • mise en situation
  • discussion, échange collectif
  • travail collaboratif : en grand groupe ou en sous-groupe
  • restitution de travaux
  • évaluation
  • sondage
  • challenge
  • quiz

Dès les premières expériences, les nombreux usages possibles de la classe virtuelle se révèlent rapidement incontournables dans un dispositif de formation riche et participatif.


Comment mettre en œuvre la classe virtuelle

Bien qu’elle puisse s’utiliser comme unique modalité, ou même en face à face, la classe virtuelle trouve idéalement sa place quand elle est intégrée dans des parcours blended.

Sa réussite est conditionnée par 3 facteurs :

Les qualités de l’animateur. Un formateur peut devenir un excellent animateur de classe virtuelle s’il est :

  • organisé, pour ne pas se laisser déborder
  • précis, pour éviter les flottements ou incompréhensions
  • time keeper, pour gérer le rythme et ne finir au pas de course
  • à l’écoute, pour ne pas isoler les participants
  • multitâches, pour éviter les « blancs » pendant certaines manipulations techniques
  • garant du scénario, par garder le cap et ne pas perdre les participants en route
  • à l’aise techniquement, pour ne pas être stressé par l’outil
  • capable de piloter les participants, pour aller « chercher » les timides et répartir équitablement les prises de parole
  • la maîtrise de sa voix, car c’est le principal canal de communication

La préparation et animation : une classe virtuelle ne s’improvise pas, elle doit être structurée, rythmée, participative et constructive. Improvisée au pied levé, elle devient facilement un monologue ennuyeux.

La technique : aujourd’hui, les principales solutions du marché (WebEx, Adobe Connect, GotoTraining, ou notre préféré Glowbl) sont simples, fiables et abordables et (presque) passe-partout. Attention toutefois à être particulièrement vigilant au principal canal de communication : l’audio. La solution retenue doit permettre d’avoir une qualité irréprochable, sinon l’inconfort d’une mauvaise écoute rendra rapidement l’expérience pénible.

Et pour aller plus loin, téléchargez gratuitement notre livre-blanc : « Le Crowdlearning en classe virtuelle ».

 

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