Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours (Napoléon 1er). Utilisé depuis toujours en #formation et matérialisé dans nos salles de cours par l’indéboulonnable paper-board, le dessin est le meilleur ami de la clarté, de la simplicité et de l’efficacité. Il a pourtant eu tendance à disparaître de nos formations, la faute peut-être à la faiblesse de nos outils de conception et de production dans ce domaine. Il fait cependant son come-back, et de belle manière.


Pourquoi dessiner ?

Parce que notre cerveau est d’une puissance incroyable et d’une vitesse fulgurante pour décoder une image ou un dessin, introduire des concepts ou faire une synthèse par un dessin. Comprendre et penser par le dessin s’appelle la pensée visuelle ou pensée graphique. Cette pratique permet d’éviter de comprendre de travers, mais aussi de décoder les dialogues de sourds. À ce propos, Nicolas Gros nous explique en 3 planches et 2 minutes comment la facilitation graphique (l’action de représenter graphiquement les idées) permet de réunir les pensées et limiter les divergences cognitives. Et c’est bien cela que nous cherchons tous en formation, comprendre vite et bien des informations, des concepts, des idées.


Comment dessiner ?

Unebis-facilitation_graphique_3-1024x683Indépendamment de la forme finale d’un dessin (à la main ou sous forme d’infographie), et du support sur lequel il sera utilisé (planche papier, image fixe ou animée, vidéo dessinée), l’exercice de sa conception ne nécessite aucun talent de dessinateur ou d’illustrateur. Il faut par contre apprendre à manipuler avec efficacité :

  • les symboles (formes, objets, personnages…)
  • les liens entre eux (flèches, traits, encadrements…)
  • les textes qui l’accompagnent (noms, titres, verbes…)
  • et les couleurs qui renforcent le sens (catégories, importance…)

Si l’idée vous intéresse, découvrez l’ouvrage de référence pour apprendre à représenter graphiquement des idées et « convaincre en 2 coups de crayon ».

Cet apprentissage de la facilitation graphique est à la portée de tous, mais la clé de son efficacité tient principalement à 2 qualités : analyse et synthèse. Tanya Gadsby, dont c’est le métier, vous en donne ici un exemple.

Côté formation et #apprentissage, on peut classer les « dessins pour apprendre » en 3 catégories :

  • Le scribing : capture graphique, en temps réel, des messages clés d’une discussion ou d’une présentation.
  • La fresque de synthèse : illustration qui accompagne une session de travail sur toute sa durée, mettant en scène ses moments et éléments clés et proposant des éléments de réflexion.
  • La modélisation conceptuelle : représentation visuelle et parfois métaphorique, elle permet une prise de recul en créant une grille de lecture. À ce sujet, vous pouvez vous inspirer des 10 principales métaphores visuelles.

Quels outils pour dessiner ?

Deux-lestempschangentSi vous voulez vous lancer dans l’écriture graphique, Béatrice Lhuillier vous donnera les clés et quelques outils pour démarrer cette activité.

Si vous souhaitez utiliser la pensée visuelle pour structurer des idées, il y a également un outil pour cela.

Pour la création d’infographies, Canva est l’incontournable #outil à tout faire.

Verbal to Visual vous aidera à constituer votre trousse à outils.

Si vous voulez créer des vidéos dessinées, Moovly et Explee seront vos alliés.

Et si vous cherchez l’inspiration, voilà 50 exemples étonnants.

De notre côté, on est convaincu par le principe. Et promis, la prochaine fois, on vous parle de tout cela et plus encore, en dessin !

 

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