Indissociable du modèle 70-20-10, l’utilisation des réseaux sociaux permet de compléter les apprentissages formels par des échanges asynchrones entre pairs. Véritable prolongation pédagogique, le « social learning » est le mode le plus naturel de la transmission du savoir : apprendre avec et grâce aux autres.


Social Learning, une vraie nouveauté ?

Une_decloisonner-apprentissage-702010_xperteam-digital-learning2Vous pensez que le social learning vient tout juste de débarquer dans le monde magique de la  ? Oh que non ! C’est même la forme initiale de l’. Nous transmettons déjà notre savoir à nos proches de façon quotidienne et tout naturellement. La nouveauté, c’est de prendre en compte cette pratique pédagogique dans des dispositifs de formation plus complets. Et dans ce cadre, cette modalité de formation peut prendre des formes diverses : des échanges informels à l’improviste, des ateliers collaboratifs, mais aussi des forums, des chats, des classes virtuelles, autrement dit toute la panoplie des outils d’apprentissages informels. Aussi, tournons-nous vers cet article d’Xperteam qui démontre que 90 % de l’apprentissage se fait de manière informelle, dont 70 % au travers de l’expérience et 20 % par le biais des interactions sociales. C’est donc cet espace d’apprentissage qu’il est nécessaire d’investir au travers du Social Learning, pour ne pas se cantonner au 10 % restant de l’apprentissage formel. L’intérêt ? Proposer un mode de formation efficace, tout simplement.


Avec quels outils ?

Deux-ob_83fdb9_0-a62fe-6d17df08-orig Dès lors, comment composer le puzzle d’un dispositif de formation comportant une dimension sociale ? Il faut avoir à sa disposition les bons outils pour commencer, ceux à même de nous permettre d’instaurer l’informel, de faciliter les échanges et d’inciter au partage. Vous pouvez choisir un LMS (Learning Management System) incluant nativement des fonctions sociales, comme 360Learning, FuturSkill Digital ou WBT Social Learning. Mais vous pouvez aussi composer à la carte, avec un LMS classique, et le connecter à un groupe privé Linkedin, ouvrir une page ou un groupe Facebook, utiliser des outils comme Slack, Tribecube ou le classique BaceCamp. Ces plateformes collaboratives ont le mérite d’être simples d’utilisation, sécurisées et de donner la possibilité d’échanger en temps réel et très facilement tout type de contenus, textes, images ou vidéos. En dehors des réseaux sociaux habituels, ces plateformes permettent de créer une zone d’échange pour une communauté restreinte donnée, évitant ainsi la surcharge des boîtes mails ou des réseaux sociaux classiques souvent dédiés à des usages plus personnels ou moins ciblés.


Comment favoriser le Social Learning ?

Trois -20160106_GeoffroySi les échanges informels se font sans même s’en rendre compte dans notre quotidien, cela est moins évident lorsque l’on rentre dans un paradigme de distance. Il faut savoir « amener » les apprenants vers les espaces d’échanges et les accompagner dans leur utilisation. Cela commence par la simple consultation pour aboutir à la contribution et l’échange. Mais avant tout, il faut que ces espaces d’échange soient animés par des learning community manager. A eux d’insuffler l’envie, de lancer les sujets d’échanges, d’inciter au partage, de mener la danse d’une main en instaurant confiance et connivence, et de laisser la main aux apprenants par ailleurs pour qu’ils s’approprient eux-mêmes l’espace de dialogue. Enfin, petit bonus. Ne négligez pas non plus le besoin d’avoir une taille critique pour que ces espaces vivent : un forum ne fonctionne pas avec 20 personnes.

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