Les communautés d’#apprentissage se développent pour répondre à des besoins de se lier, de se connecter les uns aux autres, de partager des informations, de co-élaborer des savoirs, de faire circuler de l’énergie et de construire de l’engagement. Mais les façons d’animer sont variables et procèdent de pratiques différentes, selon que l’intention est de produire une performance, de construire une vitalité collective ou bien encore de partager le pouvoir d’agir. Dans ces trois cas, il s’agit de s’éloigner de la vision d’un animateur solitaire qui dominerait entièrement la situation et la communauté.
 La vitalisation de la communauté part d’une autre perspective que le seul management et la gestion de contenu ou de savoir. L’effectif et les résultats sont moins l’objectif premier que la capacité de ses membres à se doter de leur propres processus de régulation. La qualité d’une communauté vitalisée dépend plus de la capacité de la communauté de se doter de sa propre intention, de délimiter sa propre organisation et ses propres règles que de suivre les indications et intentions d’un seul. La vitalisation de la communauté est un processus de construction d’un langage et de repères communs au bénéfice de tous et pas forcément de l’institution qui abrite la dite communauté. Il y a dans l’intention une visée d’émancipation collective, de réponse à des potentialités plutôt qu’à des problèmes.

La communauté est la base de la réussite d’une formation à distance. L’animation est un élément crucial.

Repéré depuis Les trois façons d’animer une communauté d’apprentissage – APPRENDRE AUTREMENT

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