Favoriser la confiance en soi, l’autonomie, tout en permettant à l’enfant d’évoluer à son propre rythme et en toute liberté. Telles sont les promesses de la , que certains jugent trop débonnaire et permissive. En quoi consiste ce mode d’#éducation qui se veut placer l’enfant au centre de la pédagogie ? Eléments de réponses avec Charlotte Poussin, éducatrice et directrice d’une école Montessori.
 La liberté
C’est une notion fondamentale de la pédagogie Montessori. En classe, les enfants sont libres de choisir l’activité qu’ils souhaitent faire parmi celles qui leur sont proposées, à la seule condition d’avoir déjà « vu » cette activité avec l’éducateur(trice), et peuvent y passer le temps qu’ils veulent. Ils ont aussi le droit de parler (à voix basse) et de se déplacer comme ils l’entendent dans la classe, tant que l’ambiance de travail est respectée.

 L’ par l’expérience
L’abstraction ne se transmet pas. Tel est le postulat à partir duquel se base la réflexion montessorienne. Pour s’approprier les concepts, l’enfant doit manipuler, de façon tangible et concrète, avec ses cinq sens. Là encore, cela passe par l’utilisation de matériel adapté. Il s’agit par exemple, pour expérimenter l’unité, la dizaine, la centaine etc. d’utiliser des perles. Les enfants peuvent les soupeser, les comparer, et intégrer, par la vue et le toucher, leurs différences ou leurs proportionnalités.

La Montessori est basé sur 7 grands principes : la liberté, l’autodiscipline, l’action en périphérie, le respect du rythme de chacun, l’apprentissage par l’expérience, l’activité individuelle et l’éducation, une aide à la vie… Cette démarche est très inspirante et donne de très bons résultats.

Repéré depuis www.psychologies.com

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