Le mythe selon lequel les «#digital natives» ou génération née avec le et Internet serait plus à l’aise avec les technologies de l’information et de la communication (TIC) est de plus en plus fréquemment attaqué. Un article de l’ECDL Foundation, une autorité de certification de programmes de #formation aux informatiques, en rajoute une couche
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 Selon les auteurs de cet article publié en janvier 2015, une proportion non négligeable de jeunes enfants comme d’étudiants n’ont que des connaissances rudimentaires du fonctionnement et de l’utilisation des TIC. Ils sont encore moins nombreux à avoir des compétences critiques et une capacité de recul vis-à-vis des outils de recherche d’information en ligne. Or dans les économies tertiaires, ces lacunes risquent d’en faire une «génération perdue», incapable de tirer profit des outils des TIC dans leurs rôles de travailleurs, étudiants, entrepreneurs et citoyens.
En Allemagne, une étude a montré que les jeunes étaient majoritairement très habiles pour bookmarquer des pages web, mais que seulement 20% d’entre eux savaient appliquer un style de typographie dans un traitement de texte…

Les digital native n’apprennent pas obligatoirement à travailler en réseau, à comprendre les droits d’auteur ou encore de réaliser une veille qualitative. Bref, ces nouvelles compétences indispensables ne sont pas naturelles.

Repéré depuis www.slate.fr

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