A l’ESCP s’est tenu le festival de l’entrepreneurship. Pendant une grosse demi-journée, les étudiants ont proposé des animations autour de nouveaux business model. Dans une ambiance très énergisante, plusieurs équipes ont peaufiné une mise en scène de leurs projets d’entrepreneuriat. C’est la deuxième des trois étapes de leur cursus de #formation, qui allie nouvelles méthodes pédagogiques et ouvertures sur l’extérieur.

NOUVELLE #PÉDAGOGIE POUR NOUVELLE POSTURE

Mais alors quel est le lien entre ce renouveau pédagogique et ce hall où un groupe d’étudiants s’affaire autour d’une planche et deux tréteaux recouverts de plusieurs centaines de souliers féminins nichés à proximité de lunettes de soleil et d’une imprimante 3D. Fabio, étudiant de l’ESCP en entrepreneuriat et participant à cette journée, résume la démarche de son équipe (ils sont quatre, lui compris). “Nous travaillons sur la thématique fablab et production locale, que nous voudrions appliquer au monde de la mode. Aujourd’hui, nous espérons créer un début de réseau sur ces thèmes”, explique-t-il. En attendant, les premiers essais de l’imprimante 3D débutent. D’ici quelques minutes, des montures de lunettes en 3D seront produites, assure Fabio. De quoi révolutionner le monde de la mode;

LE GREENWASHING TRANSFORMÉ EN OEUVRE D’ART

Retournons à l’Avenue de la République et à ses étudiants disruptifs. Pour les former à leur métier, des cours sont bien dispensés mais la moitié d’entre-eux ne portent pas sur des matières liés au “business”. Sylvain Bureau en est convaincu : on devient autant sinon plus entrepreneur en lisant Peter Drucker justement qu’en visitant un atelier d’artiste ou une exposition. Alors plutôt que de multiplier épreuves de contrôle continu et examens terminaux assortis éventuellement d’un mémoire, la pédagogie du certificat commence avec l’élaboration d’une œuvre d’art. Les étudiants ont quelques jours pour réaliser une opération originale.

TRANSFORMER LA BLOCKCHAIN EN SERVICE CONCRET

On n’en est pas là. A quelques pas, une autre équipe est à fond sur la blockchain. “Ce qui nous a frappés, explique Soukaina qui fait partie de l’équipe, c’est que parmi les étudiants autour de nous, tous n’étaient pas forcément intéressés ou au courant. Alors nous avons voulu créer une idée de business qui leur serve dans leur vie quotidienne.” Sur un parcours en cinq étapes, où on trouve aussi bien de la vaisselle que des enveloppes kraft ou un jeu de cartes créé pour la journée, l’équipe a développé des services spécifiques. Par exemple, après une identification via la #technologieblockchain, ils proposent une sorte de dossier en ligne pour étudiants recherchant appartement. En trois clics, la démonstration est concluante. A côté, on explique comment assurer son ordinateur de la même façon. Soukaina est impatiente d’avoir les réactions des vistieurs, pour adapter le produit et aller encore plus loin dans la démarche.

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