Les fablabs – pour “ateliers de fabrication” – se multiplient sur tout le territoire français. L’enseignement supĂ©rieur n’échappe pas au phĂ©nomène : universitĂ©s et Ă©coles crĂ©ent leur propre structure. Plus que de simples ateliers de bidouille rĂ©servĂ©s aux fous de technologies numĂ©riques, ces lieux permettent aux Ă©tablissements de dĂ©cloisonner leurs enseignements tout en valorisant l’#apprentissage par l’action.
 “Partager, Ă©changer, provoquer les rencontres entre des publics issus d’horizons très divers… C’est lĂ tout l’intĂ©rĂŞt du #fablab”, rĂ©sume VĂ©ronique Gaildrat, enseignante Ă l’universitĂ© Paul-Sabatier de Toulouse et responsable du CampusFab, fablab de l’Ă©tablissement. InaugurĂ© en avril 2014 sur le site de Rangueil – après un premier lab ouvert Ă Tarbes en fĂ©vrier 2014 –, le local accueille aussi bien des Ă©tudiants que des chercheurs en archĂ©ologie. “RĂ©cemment, un Ă©tudiant m’a appris Ă utiliser l’une des machines disponibles sur place, raconte, enthousiaste VĂ©ronique Gaildrat. Cette valorisation de leurs compĂ©tences crĂ©e une nouvelle relation entre nous, basĂ©e sur une très forte coopĂ©ration. Et je trouve ça formidable !”
De plus en plus d’entreprises s’engagent dans la mise en place de fablab pour prototyper, innover et #apprendre. Malheureusement, il manque des passerelles entre service #formation et ces nouveaux espaces de crĂ©ation.
Repéré depuis www.letudiant.fr
Partagez cet article