Les écoles de commerce ­évoluent dans un environnement en mouvements dont les jeunes sont les premiers à se saisir. La révolution ­numérique a déjà beaucoup modifié les disciplines enseignées et les méthodes pédagogiques de tous les ­établissements.

Pour répondre à ces enjeux, HEC s’est rapprochée de 42 et de l’Epitech, deux écoles d’informatique fondées sur ­l’enseignement par projet. Les futurs ­manageurs y apprennent à coder. «  Cette façon d’apprendre en faisant est une grande tendance dans les écoles, même si les cours magistraux restent ­encore dominants  », explique Eloïc ­Peyrache, directeur délégué de HEC.

Autre lieu de création, les incubateurs. Celui de HEC a noué, en septembre, un partenariat avec l’espace de travail ­collaboratif parisien Remix, qui ­accueille entrepreneurs et artistes. « Cela permet aux étudiants de rencontrer des personnes différentes et ­d’apprendre sur le terrain  », souligne Eloïc Peyrache.

Engagement ­social

Les écoles ménagent également une place importante à l’engagement ­social. L’Essec a créé l’« unité de valeur d’engagement pour la société  » pour inscrirel’engagement associatif dans le ­diplôme. «  Nous voulons encourager nos étudiants à s’engager dans des activités extrascolaires au service de la ­société  », précise Anne-Claire Pache, ­directrice générale adjointe en charge de la grande école et des masters.

Trois projets de l’école ont été récompensés en septembre  : un réseau de ­ruches urbaines, un réseau social de ­colocation pour les personnes âgées et un magasin alimentaire «  zéro gaspillage  ».

 

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