Intégrée depuis 2014 dans le Code du travail et destinée à aider chaque salarié à identifier ses besoins et à faire le point, la nouvelle loi sur l’entretien professionnel instaure un véritable droit à la formation et à l’évolution professionnelle. Mais en pratique, comment mettre en place ce dispositif et en faire un atout gagnant, pour l’entreprise comme pour les collaborateurs ?

Tous les 6 ans, l’employeur fait le point et établit un bilan du parcours du salarié dans l’entreprise. Objectif de ce rendez-vous : vérifier que le collaborateur a bien bénéficié d’un entretien tous les 2 ans et s’assurer qu’il a suivi au moins une action de formation, acquis une certification par la formation ou par la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience), ou bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.

Si le bilan réalisé met en évidence des lacunes (c’est-à-dire si le salarié n’a pas bénéficié d’au moins 2 de ces 3 mesures : actions de formation, VAE ou progression), celui-ci pourra obtenir un « abondement correctif » de son compte personnel de formation (dans les entreprises de plus de 50 salariés). A charge pour l’entreprise contrevenante de créditer son compte de 100 heures de formation en versant la somme correspondante à son OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé).

Repéré depuis lemagrh.randstad.fr

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