Le 4 avril dernier, François Taddei, directeur du Centre de Recherches Interdisciplinaires (CRI), a remis aux ministres du Travail, de l’#Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation un rapport intitulé « Un plan pour co-construire une société apprenante ». Les auteurs de ce rapport (Catherine Bizot, Guillaume Houzel, Gaëll Mainguy, Marie-Cécile Naves et François Taddei) publient dans The Conversation France une série d’articles pour en présenter les principaux axes et propositions.

Il peut sembler trivial de dire que la démocratisation de l’éducation et de la connaissance doit être une priorité politique. La circulation et l’échange de savoirs, la promotion et la diffusion de la science ne font cependant pas l’unanimité. Partout en Europe, aux États-Unis et ailleurs, la société apprenante, pour paraphraser Karl Popper qui parlait des ennemis de la « société ouverte », a ses adversaires.

L’éducation, la #formation tout au long de la vie, le développement professionnel et la construction des nouvelles compétences nécessaires aux métiers de demain, dont beaucoup sont encore inconnus de nous, sont indispensables au progrès économique et social et représentent un véritable enjeu de durabilité, de stabilité et donc d’égalité.

Face aux mutations du travail, faciliter les apprentissages de tous

Pour faire face à ces nouveaux défis et aux mutations très rapides de la société, induites notamment par le développement du #digital, de l’automatisation et de l’intelligence artificielle (IA), nous devons tous avoir accès à des outils et procédures nous permettant d’apprendre à apprendre tout au long de notre carrière. Ni le diplôme de formation initiale, ni le CDI ne suffisent à garantir une sécurité de l’emploi.

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