Des machines capables d’interpréter les émotions humaines offriraient un service sur mesure à leurs utilisateurs. Les possibilités sont notamment fécondes pour l’avenir de l’automobile.

L’#intelligence artificielle n’étant pas un état de fait, mais plutôt un processus, on peut légitimement se demander quelle en sera la prochaine étape. Outre l’intelligence artificielle, une tendance de fond dans l’ère des nouvelles technologie est celle de la diversification et de l’authenticité croissante dans la manière d’interagir avec les machines. Là où l’on se contentait autrefois de taper sur un clavier, nous pouvons désormais interagir avec le toucher et la voix. Nos interactions avec les machines ressemblent de plus en plus à celles que nous entretenons avec nos semblables. Ces deux tendances vont-elles se combiner pour mener à une nouvelle ère dans la communication entre humains et machine ?

Distinguer le sourire japonais du sourire brésilien

« Pour l’heure, l’intelligence artificielle est principalement cognitive, transactionnelle et concentrée sur une tâche spécifique. Nous voulons rajouter une composante émotionnelle. Les émotions conduisent chaque aspect de notre existence. De notre état émotionnel dépend notre bien-être, notre santé, nos relations aux autres et notre prise de décision. Les personnes dotées d’une haute intelligence émotionnelle construisent de meilleures relations, sont plus fiables et plus convaincantes.

On pourrait ainsi très bien imaginer, un dispositif analysant l’état émotionnel du conducteur et lui envoyant un léger rappel pour qu’il reporte son attention sur la route lorsqu’il se trouve distrait. Un système incorporé aux premiers taxis autonomes d’Uber, déployés depuis le 14 septembre 2016 à Pittsburgh, permettrait en outre de repérer lorsqu’un passager est peu rassuré et de trouver un moyen de le détendre, que ce soit en diffusant de la musique relaxante ou en lui expliquant comment fonctionne le système. Autant de moyens de fluidifier la communication entre humains et machines pour une expérience optimale. Peu probable, en revanche, que nous voyions un jour des véhicules tombés amoureux, comme la coccinelle Herbie.

 

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