Techniquement viable et déployée depuis le milieu des années 2000, la classe virtuelle est devenue en quelques temps une modalité pédagogique phare de la formation professionnelle.
Un débit réseau important et stable
D’un point de vue technique tout d’abord, la classe virtuelle nécessite un débit réseau important et stable, du côté du formateur ET de l’apprenant. Un Wi-Fi performant, ou mieux une connexion filaire, ou un réseau 4G sont requis pour une expérience utilisateur satisfaisante. En effet, et même si des documents peuvent être pré-chargés dans la salle virtuelle qui accueille la session, nous parlons ici de flux importants de données (vidéo, son, documents) échangés en direct par les participants.
L’optimisation des coûts, un critère de choix
On l’a vu, la mise en place de conditions techniques optimales est un pré-requis à tout déploiement et, comme toute phase de mise en place, ceci peut prendre temps et argent.
Côté utilisateurs (animateur et stagiaire)
La classe virtuelle a ceci de particulier qu’elle rassemble tout en ménageant une certaine distanciation. Tout le monde est ensemble au même moment, mais à distance, derrière son écran. Aussi il n’est pas rare de constater que certains stagiaires peuvent être plus en confiance pour poser une question par chat ou écran interposé que dans une salle. Participer au sein du groupe, même un peu, devient plus facile.
Côté formateur
La classe virtuelle apporte de nouveaux défis, autant en conception qu’en animation. Comme scénariser de manière encore plus précise qu’en présentiel, la durée d’une session ne devant pas excéder selon nous 1h30 sans pause ou 3h avec pauses et travaux en sous-groupes.