L’État, les collectivités et les institutions universitaires (de même que les établissements d’autres niveaux) financent des projets visant l’intégration du numérique dans l’enseignement. Des sommes considérables peuvent être mises en jeu. L’octroi du financement est-il accompagné de conditions quant à la rigueur des expérimentations et à la diffusion de bilans ?

« Il faut bien garder en tête que les enseignants parlent très peu de leurs pratiques pédagogiques entre eux; la plupart des concertations sont essentiellement « institutionnelles et portent sur des problèmes d’organisation. Le face-à-face pédagogique reste du domaine privé dans l’imaginaire collectif enseignant : on ne dévoile ni ses problèmes ni ses solutions aux collègues. L’enseignement est un des métiers où la mutualisation est la plus faible. Et cela constitue une entrave considérable à la véritable innovation. »

Les points de vue de :

  • Jean-Paul Moiraud, directeur adjoint FDV – Faculté de Droit – Université Jean Moulin Lyon 3
  • Philippe Meirieu, chercheur et écrivain français, spécialiste des sciences de l’éducation
  • Michel Beney, enseignant chercheur à l’Université de Bretagne occidentale

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