Comment se porte le marché du e-learning aujourd’hui ?
En France, le taux de croissance annuel moyen du e-learning est d’environ 15 %. C’est l’un des meilleurs taux constatés en Europe. Pour autant, ce marché, qui équivaut à environ 200 millions d’euros, ne représente que 2 % du marché mondial. La France essaie de rattraper son retard et se montre dynamique.
Comme vous le soulignez, la France accuse un certain retard quant à son utilisation. Comment l’expliquez-vous ?
Il y a plusieurs raisons. La première est que pendant longtemps, le droit de la #formation ne reconnaissait pas le e-learning en France. La réforme de 2014 a, depuis, bien stimulé son utilisation. Deuxième raison : il fallait une taille économique minimum pour les entreprises afin de justifier les dépenses initiales pour créer un cursus e-learning. Ce qui explique pourquoi les structures qui l’utilisent aujourd’hui sont, quasiment toutes, des grandes entreprises. Mais ce format imposé (autour de 2000 apprenants) n’est plus. A présent, il est possible pour une PME de former avec le e-learning avec un petit budget, notamment grâce aux nouveaux outils en open source et aux plateformes moins coûteuses.