Le storytelling en pédagogie : un outil difficile à manier
Raconter des histoires pour faire passer un message, c’est souvent une bonne idée. Cette astuce est ainsi souvent utilisée par les marques dans le cadre de la publicité (le cas du spot pour l’eau Quezac, emblématique et réalisé par, excusez du peu, Ridley Scott) ou par les personnalités, notamment des entrepreneurs ou des hommes politiques (l’homme providentiel ça vous dit quelque chose ? ).
Le storyacting : la formation dont vous êtes le héros
Pour parer au premier biais identifié, il est possible de faire participer le formé pour lui proposer une histoire personnalisée. Cela peut notamment être fait dans le cadre d’un #e-learning. On pourra ainsi imaginer une scénarisation où le formé est directement impliqué car il est un acteur de l’histoire, à l’instar de qui se passe dans un jeu vidéo. On peut ainsi lui proposer de créer un avatar, de participer à une quête qui sera complétée au fur et à mesure que les modules seront réalisés, et de gagner des récompenses. L’histoire avance ainsi au rythme de la progression de l’apprenant. Il est donc davantage impliqué et devient le moteur de l’histoire (cf. le jeu de révision pour le bac, Eduquest).
PAR SYDOLOGIE
Raconter une histoire pour accompagner l’#apprentissage, c’est souvent tentant. En utilisant des personnages et des péripéties, le sujet à expliquer paraitra un peu plus fun. En plus, les histoires permettent de faire naître des émotions (la peur ou la joie par exemple) et on sait que les émotions sont des accélérateurs d’apprentissage. Mais est-ce toujours une bonne idée ?