La transformation numérique et pédagogique est un enjeu majeur pour l’enseignement. C’est notamment dans cette optique que le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR) vient de confier à François Taddei, directeur du Centre de Recherche Interdisciplinaire (CRI), une mission sur la recherche et l’innovation pédagogique.

Les étudiants plébiscitent à 90 % le dispositif en amphi

En cours en amphithéâtre, avec des effectifs de plus de 100 étudiants, l’utilisation de tels outils ne s’improvise pas. Si l’enseignant souhaite dépasser la simple question à choix multiple (QCM) permettant d’évaluer les connaissances de l’étudiant, avec par exemple un accompagnement par des pairs plus expérimentés, un ingénieur pédagogique est nécessaire pour une mise en œuvre rapide et efficace.

Retours plus mitigés en TD

En travaux dirigés, l’utilisation des boîtiers de vote peut aller de l’évaluation formative en début ou en fin de séance pour permettre à l’étudiant d’identifier les notions qu’il maîtrise ou non, à une évaluation sommative dans le cadre du contrôle continu par exemple.

Si l’emploi dans une optique d’évaluation formative est bien perçu comme un plus, leur utilisation dans le cadre de contrôles continus semble être un facteur de stress pour certains étudiants. Peur du problème technique, d’appuyer sur la mauvaise touche… un vestige de l’épreuve du Code de la route pour certains ?

L’équipe enseignante intéressée par l’utilisation du dispositif

Du côté de l’équipe enseignante, l’analyse des retours de ce premier semestre d’expérimentation interpelle de plus en plus de collègues. S’ils ne sont pas encore prêts à utiliser les boîtiers de vote en amphithéâtre par méconnaissance de l’outil ou la crainte de perdre du temps, ils sont tout à fait intéressés par leur utilisation en contrôle continu en groupe de TD (35 étudiants au maximum).

L’expérimentation se poursuit

À la faculté des Sciences et technologie de l’université Paris Est Créteil, l’expérimentation des boîtiers de vote se poursuit, avec l’implication de davantage de collègues en licence et en master pour une deuxième année d’utilisation. Cette année, en effet, environ 30 ECTS pourraient être délivrés en utilisant cet pédagogique pour une partie de l’évaluation. Cela signifie qu’il y aura bientôt de nouveaux résultats à analyser, qui nous permettront d’affiner encore l’utilisation de ce dispositif transformant la pédagogie pour – nous l’espérons – améliorer la réussite des étudiants à la Faculté des sciences et dans d’autres composantes de l’UPEC.

 

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