Les débats sont parfois houleux lorsqu’on évoque le format MOOC (cours en ligne gratuit, ouverts à tous). Avec les nombreux “experts” que compte l’écosystème français, ces échanges illustrent les différences de position entres les acteurs dans un secteur qui évolue rapidement. Pour le non-initié, “jongler” entre ces témoignages souvent contradictoires peut parfois être déroutant. Mise au point dans cet article entre mythes et réalités pour vous aider à mieux appréhender les subtilités de ce nouveau format.

 4 – Le taux de complétion est essentiel pour évaluer la réussite d’un MOOCFAUX – S’il fallait choisir un débat passionnel, celui-ci ferait aisément partie des plus cités. Montrés du doigt par les détracteurs des MOOC, le faible taux de complétion des cours en ligne ouverts à tous a été cité comme une preuve du manque d’efficacité des MOOC. Pourtant, ce raisonnement ne prend pas en compte la très grande diversité des profils des apprenants. Les motivations sont variées et certains apprenants n’ont pas nécessairement intérêt d’aller au terme des sessions de formation. Vouloir à tout prix améliorer le taux de complétion n’a donc aucun sens.

 

Les autres arguments peuvent être discutées. Mais effectivement, l’important dans un MOOC, c’est l’engagement du participant. Or, chacun s’inscrit pour un objectif précis et pas obligatoirement celui d’avoir une certification. Les deux éléments pour augmenter l’engagement : l’animation sociale et des activités attractives…. Sans compter les recettes habituelles de la qualité (gammification, storytelling, etc.). Tout cela se professionnalise à vitesse grand V.

Repéré depuis 5 Mythes à Savoir autour des MOOC – Blog Neodemia

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