Apparus dans le paysage de #l’éducation en 2012, les #Mooc ont, depuis, bien évolué. L’agrégateur de cours en ligne Class Central dresse leur portrait, résumé en une phrase : oui à la monétisation, non à la massification.
Payants, diplômants, B to B, regroupés dans des cursus thématiques, à la demande… Les Mooc de 2017 n’ont plus grand-chose à voir avec ceux qui sont apparus en 2012, auréolés d’un discours sur l’accès à l’#éducation pour tous. Class Central, un site américain qui agrège et analyse l’évolution de ces cours en ligne, a distingué les grandes forces à l’œuvre dans ce secteur toujours en expansion.

LES MOOC AVANCENT GROUPÉS

Autre évolution : les Mooc tendent, de plus en plus, à être payants, en totalité ou en partie. Les certificats, la correction de travaux, la participation aux forums sont quelques exemples de fonctionnalités payantes. Les modèles d’abonnement illimité ont le vent en poupe, comme celui proposé par Kadenze à 10 dollars par mois.

PLACE AU B TO B

Class Central note aussi la régionalisation de plus en plus forte des Mooc, alors que des plates-formes non-anglophones se développent à vive allure. On peut ainsi citer XuetangX, en chinois, Miríada X en espagnol, ou Edraak en arabe.

Enfin, les plates-formes de Mooc progressent dans le monde du B to B, avec des offres visant les besoins de #formation en entreprise. Ces partenariats prennent aussi d’autres formes, à l’image des “nanodegrees” d’Udacity : des formations ouvertes à tous mais coconstruites avec des entreprises, pour répondre à des besoins spécifiques. Udacity se lance par ailleurs dans l’accompagnement de la recherche d’emploi, en fournissant à ses “diplômés” des missions en entreprise. Une voie d’avenir ?

 

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