Nombre de #mooc existants pourraient renvoyer l’image, certainement trop caricaturale, de n’être que des supports pour des « stars du web »… et donc peu innovants. En tous cas, on est loin de la promesse du « social learning » qui suppose que l’on s’adresse à des communautés d’apprenants qui, dans une logique d’échange symbolique, entrent dans une logique d’#apprentissage. Dans cette optique, la figure du pédagogue (et non plus celle du professeur qui professe) doit être discrète ou n’apparaître que pour lancer la polémique, réguler le flux des débats, mais aussi faire des points d’arrêts réguliers de « curation » du flux, comme autant d’« arrêts sur image » alimentés par des apports théoriques. Il importe selon moi de développer ces solutions bottom-up innovantes, c’est-à-dire de laisser la possibilité à ces communauté d’apprenants de s’auto – coformer. En la matière, deux expériences me semblent en ce moment particulièrement intéressantes à signaler.
 Au-delà des acronymes qui enferment, l’enjeu via ce type de plates-formes – et il en existe beaucoup d’autres ! – est de stimuler, accompagner, animer et évaluer des communautés d’auteurs de leurs apprentissages. Et c’est cette tentative de création d’un écosystème apprenant qui me semble particulièrement intéressante à développer. Ces deux exemples sont aussi la preuve que la révolution des modèles éducatifs provient souvent davantage du secteur privé et de son besoin impérieux d’innovation que des établissements d’enseignement supérieur qui peinent encore trop souvent à imaginer d’autres façons de faire.

Repéré depuis Vive les Mooc « bottom-up » ! | Parlons pédagogie ! Le blog de François Fourcade

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