Parmi les mesures entrées en application récemment suite à la réforme de la formation professionnelle, figure la fin de la « 2483 ». En clair la fin de l’obligation qu’avaient les entreprises de plus de 10 salariés de consacrer 0,9% de leur masse salariale à leurs plans de #formation. Mais comment pour l’Etat évaluer l’action de formation au sein de l’entreprise dès lors que disparaît cet indicateur tangible ?
Comment la qualité et l’action effective de formation seront-elles contrôlées à l’avenir après que des éléments concrets tels que la « 2483 » ont disparu ? Telle fut l’une des questions abordées lors de la matinée consacrée par Centre Inffo le 19 mai dernier au « Contrôle de la formation après la réforme ».
En redessinant largement le paysage de la formation professionnelle via non seulement l’instauration du CPF et du Conseil en évolution professionnelle mais aussi la mise en place d’entretiens obligatoires et de nouveaux modes de financements impliquant différemment entreprises, organismes de formation et OPCA, la réforme de la formation professionnelle du 1er janvier 2015 a en effet introduit de nouveaux usages sur lesquels les spécialistes n’ont pas fini de phosporer dans les mois et sans doutes les années à venir.

Les 6 critères du Décret Qualité :

  • 1. L’identification précise des objectifs de la formation et son adaptation au public formé ;
  • 2. L’adaptation des dispositifs d’accueil, de suivi pédagogique et d’évaluation aux publics de stagiaires ;
  • 3. L’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement à l’offre de formation ;
  • 4. La qualification professionnelle et la formation continue des personnels chargés des formations ;
  • 5. Les conditions d’information du public sur l’offre de formation, ses délais d’accès et les résultats obtenus ;
  • 6. La prise en compte des appréciations rendues par les stagiaires.

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