Les entreprises vivent une transformation à nulle autre pareille. Ce qui entraîne des besoins en formation nouveaux, nettement plus importants et de nature bien différente qu’auparavant. De nouvelles pratiques pédagogiques sont à inventer et la fonction formation doit être repensée.

Transformations des entreprises et accroissement des besoins en formation

Les entreprises sont entrées dans une ère des transformations permanentes. Ce qui change aujourd’hui, c’est l’accélération des changements. Dans les années 1970, elles devaient s’adapter à la révolution informatique. Dans les années 1980 et 1990, elles ont dû faire face à la course à la taille et l’internationalisation. Dans les années 2000, l’enjeu était de s’approprier la révolution internet.

Une rénovation en profondeur des pratiques pédagogiques

Pour faire face à cette explosion des besoins de formation et à leur évolution vers moins de « savoir » mais beaucoup plus de « savoir-être » ou de « soft skills » pour reprendre le terme anglais à la mode, les entreprises sont invitées à faire évoluer en profondeur leurs pratiques de formation.

Une fonction formation qui doit se réinventer

Les services et directions formation se sont bâtis historiquement sur le modèle de la modalité pédagogique unique qu’était le stage. Nés dans les années 1950 / 1960 dans le monde industriel (Renault, Berliet, Michelin…), ils se sont développés à la suite de la loi Delors de 1971. Ils sont la conséquence d’une « stagification » à outrance, d’une logique séparatiste de la formation et du travail, comme se plait à le dire, l’expert en droit de la formation, Jean-Marie Luttringer.


Repéré depuis https://www.blog-formation-entreprise.fr/transformation-formation-hackons-nos-modeles-de-formation/

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