Impact de la crise du Covid-19 sur les métiers de la formation, apparition de solutions EdTech dédiées à l’animation des dispositifs, démocratisation de l’intelligence artificielle générative… Nombreux sont les facteurs qui font évoluer le métier de digital learning manager. Quelles missions doit-il assurer aujourd’hui ? Comment se forme-t-il ? Réponses.

Des missions très variées

Une étude réalisée par Learn Assembly en partenariat avec Le Bahut auprès de 150 DLM met en lumière l’étendue des tâches qu’ils doivent assurer au sein des entreprises, des organismes de formation ou des écoles. L’une des grandes évolutions du métier concerne le community management : le DLM est ainsi de plus en plus amené à animer des communautés d’apprenants pour 43,5 % des répondants (+3 % par rapport à 2021).

Une boîte à outils pléthorique

Si les missions du digital learning manager se complexifient, il peut néanmoins puiser dans une abondante boîte à outils pour proposer des expériences apprenantes satisfaisantes. Aujourd’hui, des milliers de solutions existent sur le marché de la formation. Blended learning, collaborative learning, immersive learning, adaptive learning, outils-auteurs, LMS, LXP, LCMS….

45 % des profils sont des autodidactes

Selon l’étude, 69 % des répondants se sont formés au métier de DLM en suivant une formation certifiante ou diplômante (en distanciel, présentiel ou hybride). La deuxième façon la plus courante d’apprendre le métier est l’auto-formation (45 %), qui vient souvent en préalable ou en complément. Par ailleurs, certains arrivent à ce poste suite à une reconversion professionnelle. Enfin, les DLM sont issus de secteurs différents (RH, comptabilité, etc.).

Des niveaux de salaire élevés pour les alternants

La grande majorité – 76 % – des DLM est recrutée en CDI contre seulement 6 % en CDD. Mais d’autres statuts existent, comme celui d’indépendant (8 %) ou d’alternant (8 %). Les alternants recrutés pour ce poste ont un niveau de salaire relativement élevé : indépendamment du type de structure, 50 % d’entre eux déclarent toucher un salaire brut annuel de 30 000 euros et moins, tandis que l’autre moitié touche plus de 31 000 euros (dont 33 % qui indiquent toucher plus de 36 000 euros).

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