Peut-on imaginer qu’à l’heure d’internet où les informations défilent toujours plus nombreuses sur les écrans chaque minute, que les données se répandent chaque seconde, se collent aux objets, s’incrustent dans les parois, sont propagées par les ondes, peut-on imaginer que garder en mémoire 10% d’un stock dépendant de la qualité d’un formateur pris comme seule source soit le meilleur moyen de s’adapter au monde actuel ? Personnellement je n’en crois rien. J’imagine plutôt que se concentrer sur des contenus mis en forme par un tiers empêche d’élaborer par soi-même des connaissances, empêche tout simplement de penser et de s’adapter, de repérer les difficultés. Cette vision du formateur explorateur qui filtre, ordonnance, architecture le savoir pour l’autre semble un résidu des scribes et des clercs qui inscrivaient sur des supports ce qu’il était bon de mémoriser.

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Article de fduport sur Numérique & pédagogie | Scoop.it

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