Le questionnement de l’évolution de l’espèce humaine a souvent suscité à la fois la fascination et l’angoisse. C’est cette angoisse qui a souvent été mise en avant dans notre culture, notamment dans le cinéma, exploitant les dangers inhérents de l’époque : le nucléaire dans la planète des singes de 1968, les changements climatiques dans Interstellar, l’intelligence artificielle dans la trilogie Matrix... C’est souvent d’un point de vue négatif que l’on aborde ce futur car comme toute espèce, l’homme est amené soit à disparaître, soit à évoluer. Ce sont deux hypothèses qu’aborde Pierre Calmard, CEO de iProspect France, dans son livre L’homme à venir, aux éditions Télémaque. Choisissant la seconde hypothèse (celle de l’évolution) il y décrit une mutation progressive de l’homme grâce aux évolutions technologiques. Cette mutation est-elle une réalité qui nous guette ou un fantasme de scénariste hollywoodien ? Voici le point de vue de Pierre Calmard.
Il faut remettre les choses dans un contexte beaucoup plus large. Nous pouvons très bien dire que nous avons connu la fin de l’australopithèque, il est difficile d’en croiser dans le métro de nos jours.Nous ne parlons pas d’un être sorti de nul part qui viendrait nous éradiquer en tant qu’espèce. Ce sont nos descendants, notre avenir, qui nous contemplent, dont nous commençons à percevoir les contours. C’est en cela qu’il ne faut pas avoir peur, je comprends qu’aujourd’hui nous ayons cette inquiétude vu que tout le monde sait qu’inéluctablement, nous sommes à un moment charnière où en tant que tel, nous allons disparaître. Les 2 hypothèses sont plausibles :
- l’hypothèse A consiste à dire que l’humanité va disparaître dans son entièreté (provoqué par une mauvaise maitrise du climat, de l’énergie, voire une autodestruction).
- l’hypothèse B, elle est de dire que nous allons simplement évoluer pour donner naissance à quelque chose d’autre. L’être humain tel qu’il est aujourd’hui n’est que l’australopithèque de l’homme à venir.
De quel côté va pencher la balance ? Nous sommes proche d’un #effondrement (lire le petit ouvrage comment tout peut s’effondrer ? de Pablo Servigne et Raphael Stevens) et les délires du #transhumanisme seront d’abord ouvert à une caste. Tout le monde ne pourra prétendre être immortel. A vous de choisir…
Repéré depuis Quand la transformation digitale rencontre la philosophie