Dans ce billet, nous allons parler analyse de plateformes de MOOC et de leur caractérisation. J’y reviens sur des trouvailles plutôt anciennes, mais ne manque pas d’aborder des questions contemporaines. Je parle notamment des partenariats globaux entre plateformes de MOOC et universités, qui sont absolument toujours d’actualité, surtout avec des acteurs comme Coursera, encore centraux dans l’écosystème de l’apprentissage en ligne, et qui ont su diversifier leurs sources de revenus.
Pour comprendre la concurrence entre plateformes, je vous recommande d’aller voir dans la vidéo associée au billet quelques graphiques que j’ai produits en thèse (huit ans, c’est daté, mais la logique reste la même). C’est une analyse à grande échelle sur laquelle on avait regardé, entre autres, la nationalité des établissements partenaires des différentes plateformes de MOOC. Cela allait de Coursera à France Université Numérique, edX, FutureLearn. On voyait par exemple sur France Université Numérique que quasiment 99% des partenaires, à l’époque en tout cas, étaient des établissements français. A l’inverse, vous allez sur Coursera ou edX, vous trouverez surtout des établissements états-uniens, même s’il y avait une plus grande ouverture sur l’international. Il existe malgré tout une forme de logique de plateforme nationale (privée ou publique), et a minima une question de soft power, à travers la visibilité de telle ou telle plateforme dans le paysage de l’apprentissage en ligne.