Le Réseau Action TI organisait les 13 et 14 novembre son événement annuel, la JIQ, destiné au milieu des affaires en technologies de l’information (TI). Cette année, un volet était consacré à l’industrie du #numérique en #éducation, aussi appelée « edtech ». Pour l’occasion, un panel a permis d’échanger sur la place du numérique en éducation avec quelques 200 personnes dans la salle.

Pourquoi le numérique en éducation?

Selon André-Marc Goulet, l’école a le choix de faire fi de son existence, mais ce faisant, on creuse l’écart entre l’école et la société. Shawn Young ajoute qu’il ne faut cependant pas l’intégrer à tout prix. Par exemple, il fait un parallèle avec nos voisins du sud, qui sont en avance côté équipement, mais en retard sur l’aspect pédagogique. Karine Riley renchérit : si le numérique n’apporte rien de plus par rapport aux moyens traditionnels, il n’est pas intéressant du point de vue pédagogique.

Et l’omniprésence des écrans?

Quelqu’un dans la foule a souhaité connaitre l’avis des panélistes à propos de la surconsommation d’écrans des jeunes, s’inquiétant par le fait même de cet ajout dans les salles de classe. À cela, Mme Riley est convaincue que justement, la pertinence des écrans est plus grande à l’école qu’à la maison. Après tout, elle rappelle qu’en classe, les jeunes ne jouent pas et ne sont pas constamment rivés sur leur tablette lorsqu’ils l’utilisent. Ils ne sont pas passifs devant l’écran, mais en action pour une tâche spécifique. « En tous cas, dans ma classe, ils ne sont jamais laissés à eux-mêmes devant l’écran », précise-t-elle

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