On l’entend si souvent dire : les systèmes éducatifs en général, le système français en particulier, opposent au une résistance qui serait le signe de leur incapacité à s’adapter au monde tel qu’il est et, plus grave, à tirer parti des formidables moyens de diffusion et d’appropriation des savoirs que leur fournit le numérique. Pour soutenir cette , les arguments ne manquent pas et cèdent volontiers à l’emphase : tsunami numérique, changement de paradigme, invasion des barbares, désintégration de la forme scolaire, etc. L’#éducation traditionnelle, menacée dans son existence, ne trouvera son salut que par une réforme pédagogique radicale dont le numérique est l’instrument.
 La question du numérique se pose donc très souvent à l’ dans ces termes : ces objets qui ont été créés pour d’autres que vous ne pourraient-ils pas quand même vous intéresser ? Dans de telles circonstances, il est normal que la réponse soit tantôt oui, tantôt non. Et le fait qu’un objet numérique particulier rencontre un immense succès ailleurs qu’à l’école, fût-ce auprès des jeunes, ne suffit pas à le rendre utile pour l’éducation. L’école est exigeante, circonspecte, prudente. Ce ne sont pas des défauts.
Même si la question est bien posée… Il n’en reste pas moins vrai que l’école refuse de s’ouvrir au monde extérieur et que nos enfants apprennent autrement du  fait de la présence des réseaux sociaux. Ils vérifient sur internet ce que dit le prof et font contradiction. L’institution doit faire évoluer son logiciel.

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