La longue histoire de la normalisation pédagogique

Les normes sociales nous expliquent ce qu’il est convenable de faire. Elles renvoient d’une certaine façon à la morale, au bien au mal, au bon au mauvais au juste et à l’injuste, au blanc et au noir, au « vous avez coché la bonne case » ou « vous avez coché la mauvaise case ».

Plusieurs arguments plaident pour l’évitement de référentiels en matière de formation

  1. Argument 1 : La qualité certifiée n’est pas la qualité
  2. Argument 2 : Les modèles basés sur la compétence s’appuient sur des notions floues. On trouve des milliers de définitions. Qui décide de la référence ?
  3. Argument 3 : Les référentiels n’ont jamais évité les tricheurs
  4. Argument 4 : Les référentiels évitent l’essentiel de la vie
  5. Argument 5 : Pourquoi la formation professionnelle plutôt qu’un autre secteur d’activité ?

Mais alors que faire ?

Ce qui devrait nous guider c’est plus la liberté pour apprendre et pour offrir des environnements capacitants. L’accent devrait porter sur l’encouragement des formateurs  ou faisant-fonction-de à apprendre les fondements pédagogiques, plutôt que d’investir dans la fabrication de prescrit. Je préconise de rendre gratuites les formations de formateurs et les formations à la pédagogie.  Je préconise de renforcer des communs pédagogiques pour améliorer les façons d’apprendre et d’enseigner.

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Repéré depuis https://cursus.edu/articles/43593/ni-dieu-ni-maitre-ni-certification

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