Depuis le début des années 2000, le LMS s’impose progressivement dans la panoplie des outils RH. Le principe ? Proposer aux salariés une plateforme de formation en ligne, intranet ou internet.
Ces dernières années, les fonctionnalités ont largement évolué, et la mise à disposition de contenus s’intègre désormais dans des dispositifs plus ambitieux. Les solutions actuelles sont capables de gérer l’ensemble des formats distantiels (en générant également des quiz et évaluations en ligne) ainsi que la formation présentielle (planning, ressources, etc.). Au-delà , elles contribuent au suivi des compétences et des carrières avec des référentiels métiers, fiches de postes, présentations de parcours…
Des solutions Ă©volutives
Pourquoi opter pour un LMS ? « Actuellement, la motivation principale des entreprises est le pilotage de la formation, » remarque Laurent Bery, directeur d’ingénierie chez Micropole Institut, société de conseil, « Elles souhaitent un portail pour les accompagner dans la gestion des budgets et des ressources ». Les LMS s’inscrivent ainsi dans une réflexion globale, avec un outil qui s’adapte à leurs besoins. Les entreprises peuvent donc opter pour une montée en puissance, en intégrant des solutions à la carte. « La partie learning est une brique de base des LMS, dans ses formats présentiel, à distance, collaboratif, de #classe virtuelle. La dimension SIRH, avec la gestion des talents ou la partie budgétaire, vient généralement en complément. »
Impliquer toutes les parties prenantes
Selon la complexité du projet, sa mise en oeuvre dure trois à quatre mois en moyenne. Une simple formation réglementaire peut être prête en une semaine, tandis que les projets plus ambitieux peuvent demander jusqu’à neuf mois. Plusieurs éléments vont contribuer à la réussite de la démarche, notamment l’implication, dès le début, de l’équipe RH et/ou formation.
Un marché en plein essor
Les LMS sont désormais largement présents dans les grandes entreprises, qui sont amenées à les renouveler pour bénéficier des dernières fonctionnalités. Les plateformes devraient, dans les prochaines années, évoluer dans plusieurs directions : « Je vois trois grandes tendances se dessiner : la mise à disposition de catalogues de formations enrichis par davantage d’évaluations en ligne, la fin des restrictions dans les inscriptions et les accès aux cursus, et le renforcement de la complémentarité des contenus, adaptés au poste de travail comme au smartphone. »