Si le mobile learning répond aux nouvelles attentes des apprenants, les entreprises peuvent également bénéficier de cette modalité d’apprentissage.

Un modèle économique attractif et alternatif

Dans un contexte économique tendu, les entreprises tentent d’optimiser leur fonctionnement. Dans le domaine de la formation, cela consiste à identifier des leviers qui permettent de réduire les coûts tout en assurant la montée en compétence ainsi que les performances individuelles des collaborateurs. Bien que le digital learning constitue une réponse pertinente à cette problématique, le ticket moyen pour une heure de module e-learning est d’environ 20K€ et peut aller jusqu’à 200K€ pour un serious-game éducatif. Le m-learning pourrait par conséquent représenter une alternative crédible à un certain nombre de modules pour optimiser les dépenses de #formation.

Des freins techniques, de sécurité et culturels qui persistent

Si le mobile learning séduit de plus en plus d’apprenants et d’entreprises, un certain nombre de freins entravent encore son adoption.

D’abord d’un point de vue technique, il impose la conception de contenus pédagogiques « device agnostics », c’est à dire adaptables aux différents OS et aux formats d’écran tout en conservant l’ensemble des fonctionnalités interactives proposées (problème flash / HTML5). Il faut également que ces contenus pédagogiques puissent être consultés hors connexion lorsque la couverture réseau n’est pas bonne. Enfin, côté évaluation, inutile de songer à des tests exigeant de la rédaction, la saisie sur mobile étant moins ergonomique que sur un clavier.

Repéré depuis
[Dossier] Mobile learning, clé du life-long learning ? – 3/4 – le blog de Solerni – plateforme de MOOCs

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