L’importance de l’enseignement basé sur les nouvelles technologies avait déjà été souligné dans supérieure. Qu’en est-il de l’intégration de ces mêmes technologies auprès des plus jeunes ?

L’importance de façonner la pensée dès le plus jeune âge a fait s’élever beaucoup de voix comme celle de Nicolas Sadirac (directeur de l’Epitech de 1999 à 2013, puis de l’École 42) et Serge Abiteboul (directeur de recherche à l’INRIA), qui prônent tous deux du code dès l’école primaire. «Ce sont des moyens différents de développer les capacités intellectuelles et cognitives. Il existe néanmoins aujourd’hui un besoin particulier dans ce domaine-là,

[….] J’aurais même tendance à dire que cela participerait de façon plus efficace à un développement global de l’enfant » expliquait d’ailleurs Nicolas Sadirac sur les ondes de L’Atelier Numérique en octobre dernier.

Mais à la parole ont déjà succédé des actions. A l’instar de TechShop Inside!, un camion équipé de tablettes, d’imprimantes 3D ou autre matériel technologique, qui sillonne les routes des États-Unis et propose aux écoles des ateliers de sensibilisation au code notamment. Intéresser, « former les enfants à un monde qui est celui du XXème siècle », selon les propos Serge Abiteboul, voilà les objectifs que servent ces projets.

Il n’en reste pas moins que se pencher sur la manière la plus judicieuse de familiariser les plus jeunes avec les technologies à l’école, semble nécessaire. Ce qui passe aussi par une réflexion concernant l’équipement des salles de classe.

A ce sujet, la ville de Los Angeles a d’ailleurs fait parler d’elle, à tort. En 2013, Les écoles publiques de la région de Los Angeles (LAUSD) avaient lancé un plan d’1,3 milliard de dollars pour équiper les salles de classe avec des iPads. Un projet aux nobles intentions, certes, mais rapidement abandonné en cours de route car soupçonné d’être un contrat basé sur un appel d’offre frauduleux par une enquête du FBI.

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