La ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé les grands axes de la réforme de la #formation professionnelle en mars dernier. Les mesures profitent aux demandeurs d’emploi et aux salariés, dans un contexte de profondes modifications du travail.

Accélérer la transformation des métiers et des mutations technologiques

La formation professionnelle doit être repensée pour incorporer les nouveaux métiers et les nouvelles technologies. #Réalité augmentée, robotique ou cobotique, big data et #numérique… des directeurs aux opérateurs et aux techniciens, tous les métiers sont concernés. Le manque de formation se fait déjà sentir. Selon l’Insee, 32% des entreprises citent le manque de main d’oeuvre compétente disponible parmi les barrières à l’embauche. Ce frein est particulièrement marqué dans le bâtiment (50%) et dans l’industrie (38%).

Des évolutions concrètes

Afin de rendre les formations plus accessibles, tous les salariés verront désormais leur Compte Personnel de Formation (CPF) crédité de 500 euros par an et plafonné à 5000 € pour choisir eux-même leurs formations. Les salariés non qualifiés dont l’emploi pourrait être menacé à l’avenir verront leurs droits majorés à 800 euros par an, plafonné à 8000€. Les entreprises auront un taux de cotisation formation de 1 %, prélevé par l’Urssaf, dédié aux dispositifs obligatoires dont le CPF.

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