On ne le dira jamais assez : la digitalisation rebat les cartes de la formation professionnelle. A l’occasion d’une table-ronde organisée en février par Cilevel, éditeur et société de digitalisation de contenus, plusieurs experts sont venus témoigner des opportunités qu’elle offre en matière d’apprentissage, d’accès au savoir et de financements. De quoi convaincre les indécis de sauter le pas de la digitalisation…

Former plus, dépenser moins

Contrairement aux idées reçues, la digitalisation ne signe pas l’arrêt de mort des formations en salle. Au contraire. “Elle enrichit les sessions de #formation en présentiel, favorise les parcours en alternance et encourage le travail collaboratif, via le peer-learning”, a explique Patrick Thill, CEO de Cilevel. Pour bénéficier des opportunités qu’offre le digital, il importe toutefois de balayer certaines habitudes. “Dans les écoles, la capacité à aller chercher du savoir n’est pas valorisée. Or, désormais, pour apprendre, il faut entreprendre, avancer sans connaître l’objectif, questionner son assertivité”, a indiqué Michel Hervé, président du groupe Hervé. Ces nouveaux de paradigmes, Jean de Villèle a su les appréhender. Chaque année, le DRH du groupe Klesia investit 1,2 million d’euros pour former ses 3500 collaborateurs. Soit 6 fois plus que le minimum légal. En digitalisant, via Cilevel, ses contenus, son entreprise a donné un coup d’accélérateur à sa politique de formation. “En 2017, nous avons diminué nos coûts de formation d’environ 30 %. En 2018, nous espérons les réduire de 50 %. La digitalisation nous permet de dispenser le même volume de formations, à moindre coût”, a-t-il confié.

Par Aurélie Tachot

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