L’industrie financière est promise à de profonds changements, et pourtant elle suscite toujours des vocations. La hausse impressionnante du nombre de candidatures aux programmes spécialisés est là pour témoigner d’un pouvoir d’attraction relativement imperméable aux crises (lire notre Dossier page 20). Aux futurs jeunes diplômés, le secteur laisse encore miroiter des rémunérations plus élevées qu’ailleurs et des carrières internationales accessibles dès la première expérience, notamment à la City, grâce aux réseaux qu’ont su patiemment tisser les fleurons de l’enseignement supérieur français.
La finance propose aussi une variété de métiers qui sont allés en s’enrichissant du fait de la sophistication financière croissante et de l’émergence du shadow banking.
Soumises à une concurrence mondiale sur le marché de l’enseignement, les meilleures écoles et universités ont à leur tour professionnalisé leurs cursus et adapté ces derniers aux métiers de la nouvelle finance.
Dans les réseaux bancaires en France, la transformation à l’œuvre se veut moins angoissante, mais elle requiert un immense effort de renforcement des compétences

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